Saturday 28 January 2012

Bored by (American) Dreams


           

La version française suit la version anglaise!!!!!

Lately I started to feel some detachment toward American fictions. I think that it began with Inception, a clever film it is, quite ugly, but with a very clever script that maintained my brain highly wired, focused and electric. But then after a good night of sleep the film was completely irrelevant, why? Because being a world in itself with its own rules it didn't apply in anyway to real life, it didn't bring any knowledge, any reflection, any wisdom about human and dreams... it was fun while it lasted but instead of paying 10 euros to watch pure entertainment I should have paid the same price to see a real original opus. This feeling has been growing up in me, and maybe you noticed that I actually have not written about American cinema for a little while (Though I will keep an interest on film-makers like Coppola senior, Jim Jarmush, Charlie Kaufman, Wes Anderson, James Gray or Vincent Gallo if he does a new film).



The thing is, being also very fond of American television, the same feeling started to apply to the magic box. Some shows which were absolutely brilliant stopped running after one season ( Rubicon) while boring repetitive stuff goes on for ever and ever.
Lately, televisionwise, I am passionate about what United Kingdom offers: Downton Abbey, Sherlock, The Shadow Line, Injustice, Misfits, Fresh Meat, Black Mirror, Single Father, Doctor Who, the Hour...
Dialogues are witty and fun, some series like Black Mirror are extremely daring in a sick way, they wake you up, make you reflect about the world we live in. They're original, brilliantly written and played, and last but not least a real work of “mise en scène” is done, remember I was absolutely amazed by the first episodes of the shadow line, the work on the sound, how it reminded me of Melville's work!

                                     

I need to be fed and I am tired of superheroes (politics through Batman who's democratic enough to leave the power to normal human beings even through they're not as clever as he is), romantic comedies where complicated human problems are solved in a glimpse, attitude, categorisation of humans (geek, freaks, nerds, jocks...)and so on...
at the moment I prefer the sloppiness, intellectuality, creativity, intimacy of the rest of the world's cinema, but American productions independent or mainstream turn into sets of rules of storytelling that I grew deeply bored with. Do something about it guys get rid of your Robert McKee books!



               


Dernièrement j'ai commencé à me détacher des fictions américaines. Je pense que ça a commencé avec Inception, un film intelligent, assez moche, mais écrit de façon très intelligente, qui a maintenu mon cerveau en éveil, sur-actif, et concentré. Mais après une nuit de sommeil ( et donc de rêves) il ne restait plus rien du film, pourquoi? Parce qu'il a son propre monde, avec des règles de fonctionnement créées arbitrairement par ses scénaristes, et rien des idées du films ne pouvait se confronter à la vie réelle. Contre le mur de la réalité Inception n'était plus qu'un souvenir malin! C'était passionnant durant la projection mais au lieu de payer 10 euros pour du pure divertissement qui ne reste pas en bouche, j'aurais mieux fait d'aller voir un film plus anonyme plus bizarre qui m'aurait hanté au moins 48 heures

Cette sensation de pauvreté spirituelle est revenue après chaque films américains depuis, et d'ailleurs peut-être avez vous remarqué qu'il y a longtemps que je n'ai pas parlé de cinema mainstream. ( Coppola senior, Jim Jarmush, Charlie Kaufman,Wes Anderson, James Gray, ou Vincent Gallo ( s'il refait un film) continueront à avoir toute mon attention) mais pour le reste je n'y suis plus!
Ce désintérêt ne s'arrête pas là, vous savez bien que j'aime beaucoup les séries, et dernièrement à part une ou deux ( 2 broke girls ( qui propose enfin un humour féminin valide et non politiquement correct )) en dehors des classiques et des séries adolescentes il n'y a rien qui emporte mon enthousiasme de façon inconditionnelle. Comment dire comment voulez-vous que je sois enthousiaste quand une série aussi brillante que Rubicon n'a droit qu'à une saison, et que NCIS et toutes les conneries clichées dans ce genre là sont sans fin?

Heureusement ce qui me sauve c'est la télé anglaise: Downton Abbey, Sherlock, The Shadow Line, Injustice, Misfits, Fresh Meat, Black Mirror, Single Father, Doctor Who, the Hour...
Les dialogues sont percutants et drôles! Une série comme Black Mirror extrêmement culottée et choquante passe en prime time, et nous permet une reflection profonde et inédite sur le monde dans lequel nous vivons. Elle sont toutes vives, intelligentes, formidablement écrites et jouées, et enfin les séries anglaises sont les seules avec un véritable travail de mise en scène , rappelez-vous du traitement du son dans The Shadow Line que j'avais associé à l'époque au cinéma de Jean-Pierre Melville.

                                                  
J'ai besoin d'être nourrie et j'en ai assez des super héros ( Batman explique la politique et il est assez démocrate pour laisser le pouvoir au peuple même si le peuple est une masse de crétins...), des comédies romantiques dans lesquelles des conflits humains sont réduits et résolus par un tour de passe passe, des attitudes, de cette tendance à catégoriser les êtres humains (geeks, freaks, jocks, noirs, blancs, riches, pauvres...) et ainsi de suite...

En ce moment je préfère la maladresse, l'intellectualisme, la créativité, intimité... des autres cinémas du monde, je préfère les autres points de vue, mais le cinéma américain qu'il soit indépendant ou mainstream avec ses règles de storytelling m'ennuie à mourir. Une suggestion: scénaristes débarrassez vous des livres de Robert McKee.


                           







1 comment:

cafeglobulot said...

Hum… le cinéma américain serait le fast-food du cinéma, flattant le goût mais… gare à l'obésité, à la malnutrition et au décervelage…

Intuitivement ça sonne juste… Combien de fois je ne suis pas sorti d'un film «hollywoodien» avec une sensation de vide.

Mais aï! Je ne vais pas bouffer à cette salopêrie de McDo, mais ce serait dur de renoncer au rêve américain sur pellicule/disque dur.

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