Monday 25 February 2008

Russian Dolls /Les Poupées Russes de/by Cédric Klapisch

English
In 2001 with my friend Del, we played the extras in the first opus: Pot Luck, my parents bought the DVD to be able to stop the film on the three seconds I was on screen. So I watched the extras of the DVD and listened to Cedric Klapisch artistic speech, which is… shallow. I wasn’t very excited to see the sequel, and waited till yesterday evening to have a free occasion to see it.
Xavier is now struggling as a writer, his professional life is mostly on spec, and his love life is not very stable either, when he has to translate a script of his in English and decides to get some help from his ex flatmate, Wendy! All in all it’s a nice film for a Sunday evening. Technically it’s creative, but it is so heavy and clichéd. London and English people are the way French people idealise them: Wendy is shy, slender, and sensitive; the pub is filled with young trendy folks, she lives in Kensington’s high in a sweet little house, they ride in buses from the sixties…
I couldn’t say for the Russian part because I’ve never been to Saint Petersburg, but the Russian girl is a classic dancer(come on!)…
That would be ok, I mean France filmed by Americans is always clichéd too, but while Xavier is writing his love story script he pretends to explore what is love really made of, and restore truth, when actually his love stories are so stereotyped …
Instead of filming what would happen in real life, Klapisch juggle with everything that has been seen before, but never has the idea of coming back to reality to escape clichés, it's a work of imagination on how to create new clichés. All in all it’s a mind game, which pretends to be clever but isn't.
I wouldn’t mind if it was admitted, but it's not so I get angry and disappointed:
Having to choose between the sweet Wendy and a model, who’s also a princess, Xavier chooses Wendy… Sorry I don’t believe it, he’s clearly very very attracted by the model, and his explanations don’t convince me!But clearly the one we female spectator will identify with is Wendy so Klapsich is pleasing his female spectator.
The direction is also very heavy, when Xavier lies, we see images of him playing flute…very clear ideas keep being underlined by heavy metaphors. On the same subject: wondering about what happens to love stories and why they finish… I prefer without any doubt the subtlety and fun of High Fidelity.

Français
En 2001 avec mon amie Del, nous avons fait de la figuration sur le premier numéro de cette série: L’Auberge Espagnole, donc mes parents ont achetés le DVD pour pouvoir arrêter le dvd sur les trois secondes où j’étais à l’écran. Donc j’en ai profité pour regarder les bonus du dvd et écouter le discours artistique de Klapsich qui était… superficiel. Je n’étais donc pas du tout excitée à l’idée de voir la suite, j’ai alors attendu que ça passe à la télé hier soir, pour lui donner une chance.
Xavier lutte pour gagner sa vie en tant qu’écrivain, on lui fait des promesses, et sa vie amoureuse est aussi relativement instable. Lorsqu’il doit traduire un scénario qu’il a écrit en anglais, et fait appel à son ancienne colloc Wendy. Londres et les anglais sont représentés à la manière dont les français les voit : Wendy est timide, mince, sensible ; le pub où elle se rend est rempli de jeunes, elle vit à Kensington High dans une jolie petite maison, ils montent dans un bus qui date des années soixante… ( après deux ans et demi à Londres je suis qualifiée pour dire que ça n’a rien à voir avec la réalité !)
Je ne peux pas être sûre pour la Russie, mais il me semble que le fait que la fiancée russe soit danseuse classique est aussi super stéréotypé, de plus la musique ressemble à la musique des films de Kusturica et je suis bien certaine que ça n’a rien à voir avec ce que les gens écoutent sur place…
ça n’est pas très grave, je veux dire n’importe quel film américain balance une image de la France, imaginaire, mais l’ennui c’est que Xavier prétend lutter contre les clichés, les clichés en amour mais même à ce point de vue là c’est extrêmement attendu. Au lieu de filmer la réalité comme elle arrive Klapisch jongle avec tout ce qui a été vu, mais ne retourne pas vers la réalité pour échapper aux clichés.
La mise en scène est extrêmement lourde, lorsque Xavier dit mentir et jouer du pipeau, on le voit jouer du pipeau…

Xavier doit choisir entre la douce Wendy et Celia le mannequin et bien sûre il choisit Wendy, à mon avis pour une raison scénaristique qui est que la spectatrice lambda a plus de chance de s’y reconnaître. C’est super lourd, sur le même sujet, le questionnement des relations amoureuses et des ruptures je préfère largement High Fidelity avec John Cusack.

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